Vous vous doutez qu’ouvrir la sortie de secours « juste pour voir », faire des croche-pattes aux hôtesses ou vous allumer un cigare dans les toilettes ne sont pas les premières choses à mettre sur votre To do list quand vous prenez l’avion. Même si ça ferait passer le voyage plus vite.
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Pour avoir déjà pris l’avion une centaine de fois, je peux vous donner quelques idées de choses à éviter. Parce que pour la plupart, on y pense seulement après, et on se dit : « Ah, si j’avais su… ».
Voici 6 choses que vous ne devriez jamais faire dans un avion !
Certains profitent de cette bulle entre deux destinations pour prendre l’apéro. Soyons clairs : l’apéro c’est bien, sur Terre, c’est mieux. Ça pourrait devenir votre nouvelle devise quand vous apprendrez qu’en avion, à cause de l’air très sec, votre corps se déshydrate particulièrement. Si vous lui apportez de l’alcool plutôt que de l’eau, vous aggraverez cet effet, en plus de vous mettre complètement sur le toit.
Conclusion : on accepte le verre d’eau de la dame. Et on repose ce whisky.
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Bon, j’exagère, c’est comestible. Toutefois, on ne parle pas assez de ce moment gênant où vous sentez votre ventre se tordre, mais qu’il reste 6 h de vol, que le voyant « attachez vos ceintures » vient de s’allumer, et que votre voisin de gauche est un bébé à qui le père change régulièrement la couche. Et que vous êtes côté hublot.
Conclusion : manger ce qui ressemble à de la nourriture, oui, mais lécher la sauce à salade rose fluo sur le couvercle en plastique, non.
Parfois, on peut être tenté de regarder des films les uns après les autres pour faire passer le temps et rattraper notre retard sur les derniers mois. Erreur ! Vous comme moi savons que rester dans la même position plus de 2 h est mauvais pour la circulation sanguine (et que c’est pour ça que vous prenez 150 pauses café par jour).
Conclusion : même si vous êtes coincé par une grand-mère ou un monsieur qui ronfle, n’hésitez pas et octroyez-vous de régulières promenades des rangées 7 à 54.
Ça fonctionne avec le short, la jupe et le débardeur. Sauf dans les petits avions pour des vols domestiques ou de courte distance, la température est en général basse. Ceci pour limiter le risque d’hypoxie, entre autres. Je peux vous dire que passer 14 heures à rêver de pull over alors qu’on quitte la nouvelle Calédonie pour la Thaïlande, ça fait bizarre.
Conclusion : pensez aux chaussettes.
Si vous avez couru pour attraper votre correspondance, que New Delhi vous a rendu fou et que vous étiez pressé de partir, que vous n’aviez pas pensé à prendre d’affaires de rechange… Franchement, c’est pas de bol. Voyager sans pouvoir dormir car on vendrait sa nièce (non pas sa fille), pour une douche, ça peut facilement s’éviter.
Conclusion : embarquez toujours des lingettes et un t-shirt propre !
Facile à dire, oui. Surtout que de nombreuses situations déclenchent rapidement l’angoisse des passagers qui ne comprennent pas ce qui peut se passer. Dites-vous bien une chose : à partir du moment où vous montez, vous n’avez plus d’impact sur rien. Tout dépend, dans l’appareil, de l’équipage. Imaginez un passager se lever et tapoter l’épaule du pilote : « Michel, t’es 3° un peu trop à l’ouest, il y a Jean-Mi qui passe avec le boeing de 16 h, fais gaffe ». Non.
Conclusion : on lâche prise, on en profite pour se dire « est-ce qu’il y a quelque chose dans ma vie que je voudrais changer ? », et on respire.
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