Le changement de femme chez les Wodaabe (Istock)
Quelles que soient leur origine, les traditions ont un poids très fort sur toutes les sociétés. En Afrique, on trouve des mœurs variées en terme de sexualité. Si certaines font sourire et n’ont rien de bien méchant, d’autres en revanche méritent d’être rendues publiques pour sensibiliser la communauté internationale. Voici 5 traditions sexuelles africaines.
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Pendant le festival de Gerewol, les hommes se parent de leurs plus beaux atours pour séduire les femmes de la tribu. Maquillage facial, costumes qu’ils conçoivent tout au long de l’année, chants, danses… Un véritable concours de séduction !
Mariés dans leur jeune âge, ils peuvent lors de cette cérémonie charmer la femme d’un autre et s’éclipser discrètement pour officialiser leur attirance mutuelle. La tribu reconnaît alors ce nouveau couple. Plus simple qu’un divorce, non ?
Ce grand rite d’initiation féminin est camerounais. Dans la tribu des Béti, il constituait une sorte de protection contre les hommes, où les femmes renforcaient leur personnalité, leur fécondité et vivaient une double sexualité.
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La première femme organisait dans sa case un rassemblement des candidates à l’initiation. Des chants et des danses précédaient la vénération… du clitoris. Les femmes qui l’avaient saillant et imposant présidaient la danse et s’exposaient pour que les autres femmes puissent les admirer et s’imprégner de leur puissance. Certaines passaient entre leurs jambes et frottaient nez et front contre ce fétiche de la féminité.
En savoir plus : http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/b_fdi_03_05/23857.pdf
Dans un autre registre, l’homosexualité n’a pas la même presse dans tous les pays d’Afrique. Dans le royaume des Mossi au Burkina, elle était acceptée. On choisissait pour cela les plus beaux jeunes hommes entre 7 et 15 ans…
Ces derniers étaient vêtus de vêtements féminins et vivaient à la cour comme de jeunes pages. Appelés Soronés, leur rôle était de satisfaire sexuellement les chefs. En revanche, le lesbianisme n’était pas toléré.
Dans la période pré-européenne, l’homosexualité était chose courante au Congo. Les guerriers pouvaient prendre pour « épouse » des jeunes garçons de 12 à 20 ans. Les Zandés expliquaient cette tradition sexuelle par le fait que les jeunes étaient formés par leur « mari » dans les camps de guerre. La pénétration n’étant pas admise car mal vue par le peuple, le rapport se faisait entre les cuisses
Enfin, la terrible tradition sexuelle dénoncée par l’ONG Let’s Girls Lead entre autres : les camps d’ « initiation sexuelle » du Malawi.
À l’âge de leurs premières règles, les filles sont envoyées dans ces centres où elles doivent apprendre à satisfaire un homme, et la plupart du temps forcées à avoir des relations sexuelles. Le viol est perpétué par ceux que l’on nomme les fisi, « hyènes » du Malawi. Des hommes payés par les familles pour « purifier » leurs filles.
Condamnée par les pouvoirs en place, cette tradition n’est pas encore éteinte et a fait l’objet d’un dossier complet dans Le Monde.
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